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Mots et images de Joe Krapov
16 juin 2017

L'exposition "Kimono" au MBA de La Rochelle le 19 avril 2017 (1)

Moi, vous me connaissez : je ne comprends absolument rien au monde qui m'entoure... mais je suis quand même très heureux de vivre dedans ! Sans doute, entre autres, parce qu'on me laisse, ici et là, exposer mes délires du jour.

Et donc aujourd'hui je vous emmène au Musée des Beaux-Arts de La Rochelle où nous sommes allés, lors de notre séjour d'avril, visiter l'exposition "Kimono entre tradition et modernité" qui avait lieu du 17 février au 20 mai 2017.

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Photos prises par Marina B. avec le Canon Ixus rose de Joe K.

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16 juin 2017

L'exposition "Kimono" au MBA de La Rochelle le 19 avril 2017 (2)

Comme vous pouvez le constater, on avait octroyé aux visiteurs le droit de prendre des photos des pièces exposées à condition expresse qu'ils n'utilisassent point leur flash. Nous avons mis cela en pratique et nous n'avons sans doute pas été les seuls pendant ces trois mois mais...

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16 juin 2017

L'exposition "Kimono" au MBA de La Rochelle le 19 avril 2017 (3)

... quelqu'un(e) peut-il m'expliquer pourquoi,chez M. Google-Images, le gars en forme de coucou, celui qui fait fortune en permettant d'aller fouiller dans les mots et images des autres, à part l'affiche de l'exposition, on ne trouve pratiquement rien des magnifiques pièces exposées ?

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16 juin 2017

L'exposition "Kimono" au MBA de La Rochelle le 19 avril 2017 (4)

N'ai-je effectivement pas tout compris ? On a le droit de prendre des photos mais pas de les montrer ? On a le privilège de voir de belles choses mais pas de partager leur image avec d'autres qui, pour des raisons d'espace et de temps, ne peuvent être là en même temps que vous ?

Ou bien, au prétexte que les images au format JPG n'auront pas une durée de vie supérieure à celle des documents papier, chacun(e) jette au panier, une fois rentré(e) à la maison, les photos qu'il ou elle  vient de prendre ? Et à la place va s'engueuler de façon saignante sur les réseaux sociaux avec de parfaits inconnus ? C'est à ça que ça sert, Internet ?

Quand je vous le disais, que je n'ai pas tout compris ! Bon week-end à vous quand même !

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Les vidéos du jour

En publiant ces messages et ceux d'avant-hier, je me suis régalé les oreilles avec les productions de mes ami(e)s américain(e)s, Linda Ronstadt, Les Paul et Mary Ford. Dieu merci, personne n'a jeté au panier ces images et ces sons d'un autre temps et ce fut pour moi un réel bonheur d'écouter cela. 

 J'adore la séquence à 17 minutes 22 ! 

15 juin 2017

AU BOUT DE LA NUIT CROQUIGNOLE

- Il faut voir comme la Nuit est gourmande ! Tout ce qu’elle s’envoie dans le cornet et dans la voie lactée ! Ce qu’elle engloutit de croissants de Lune ! Elle ne fait pas de quartiers ! Jamais dans la demi-mesure. Il lui faut sa ration quotidienne de cette pâtisserie astrale car sinon, bonjour l’humeur : rien ni personne n’est plus sombre qu’une Nuit sans lune.

Son appétit de sucreries est si féroce que les gazelles s’enfuient à son approche afin de préserver leurs cornes.

La Nuit aime les éclairs qui zèbrent le ciel d’orage des étés et la dotent d’un beau pyjama à rayures. Sans aucune reconnaissance, elle les avale à la vitesse de Guy L’Eclair.

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La Nuit dévore la galette tout autant que les financiers et les mendiants. On appelle ça la Crise. 1929 et 2008 sont des fringales célèbres de la Nuit. Il eût mieux valu pour tout le monde que ces financiers, florentins ou pas, le sussent ou les vissent venir, mais non. Elles arrivent sans tambour ni crumpets et tout le monde est douillonné sauf la Nuit qui se régale de nos déconfitures. L’économiche n’est pas une science exacte.

La Nuit est une ogresse iconoclaste. Peu lui chaut la religion. Jésuite, sacristain, alleluia, colombe de Pâques, religieuse, pet-de-nonne et même Saint-Honoré, tout est bon pour son estomac qui ne croit que ce qu’il broie. Elle bouffe du curé, nantais ou pas, à tous les repas. N’en faisons pas tout un fromage, nous sommes déjà rendus au dessert.

Photo prise à Valence (Drôme) le 20 février 2016

Que vous soyez Congolais, Oranais, gens de Paris, Brest, Pithiviers, Monaco, Vitréais, Tropéziennes, que vous preniez la navette de Marseille ou fassiez des vers de mirliton à Rouen, sachez-le, un jour la nuit vous avalera, bande de glands et de struffolis ! Surtout vous, les boulets de Metz !

Il faut voir comme la Nuit est gourmande en lumière. Ce qu’elle nous coûte en énergie. Mais nous sommes déraisonnables, aussi ! Plutôt que d’aller dormir lorsqu’elle tombe et profiter de sa sagesse – car la Nuit porte conseil – nous voulons à tout prix éclairer ces merveilleux chemins qui mènent à l’opéra. Nous désirons élire la Reine de la Nuit, vérifier que tous les chats ne sont pas gris, voir dans nos cinémas, « sur l’écran noir de nos nuits blanches » « Queue de castor et Pompe à huile » et tant pis si les acteurs sont un peu tartes !

Mais c’est du flan, tout ça ! Dormez plutôt en paix, braves gens ! Le jour devrait suffire à notre bonheur. Lui n’est pas gourmand en lumière. Un seul gros projecteur en forme de brioche dorée dans la gueule et tout le monde est content. « Viens nous voir à Ganassouinda, y’a du soleil et des nanas ! ». Pas besoin qu’on lui découpe à l’emporte-pièce, dans le tissu du ciel, des sablés en forme d’étoiles pour y voir ! Ne dit-on pas « Clair comme le jour » ? « Bon comme le pain » ? « Simple comme bonjour » ? « Sans chichis » ?

La Nuit, laissons la faire son voyage, on la trouvera au bout, comme disaient Céline Renaud et Louis-Ferdinand Saint-Malo-Alanagecécostaud. Cette gourmande est une ogresse qui se nourrit de forêts noires, de cris de loups, de peurs d’enfants. Laissons-la faire sa chasseresse, remplir son chariot, allumer son fourneau, remplir sa casserole, déguster sa baguette de mesure de jade, sacrifier à l’autel de la gourmandise nocturne. Il faut bien que tout le monde vive et ça n’a rien de gênant : il n’y a même pas de lumière à l’intérieur de son silencieux réfrigérateur !

Nous, bien au chaud dans les draps, serrés l’un contre l’autre, on n’est pas bien, là, mon chou ?

- Eteins la lumière, mon amour ! Je vais te faire un truc qui te laissera baba !

- Oui, Charlotte ?


- Je vais te dévorer, mon bichon !


Ecrit pour les Impromptus littéraires du 12 juin 2017
d'après cette consigne : une nuit gourmande

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14 juin 2017

Choses vues à Rennes le 3 juin 2017 (1)

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Joueur d'oud et chat perdu.

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- Sonnette hollandaise. Elle est jolie, non ?
- ???
- La selle. Elle est jolie, non ?

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Isaure Chassériau jardine à la pharmacie du Progrès.

14 juin 2017

Choses vues à Rennes le 3 juin 2017 (2)

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Ukuléjolis !

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Je suis retourné à l'Eglise du Christ pour tous refaire la photo  de l'offre d'emploi.

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Quelle surprise en regardant plus précisément la vitrine !
Ne dirait-on pas ici ma Céleste nièce du Sud de la Loire ? 

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Programme diététique : mettre au régime sans selle les déjanté chroniques.

14 juin 2017

Choses vues à Rennes le 6 juin 2017

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Moi non plus je n'ai rien compris sinon que tu as aussi des lacunes en ortograffe !

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Libérés de la pub ?

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A moi le pompon ?

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14 juin 2017

Choses vues à Rennes le 8 juin 2017

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Isaure Désire Se VenGer ? Mais de qui, donc ?

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Qui se souvient encore de Gaston Brasdefer ?

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Installation artistique ?

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 Mon parapluie prend l'eau ?

12 juin 2017

ÉQUIVOQUE LA GALÈRE !

L’invitation était sans équivoque : « Rejoignez notre bacchanale à pied et déguisés en arbres ! ». Ils s’y rendirent. Ce n’était vraiment pas une bonne idée : déguisés en bouleaux, ils avaient l’impression d'y aller et tous les dalmatiens du quartier, attirés par le noir et blanc flambant neuf de leurs costumes, s’en venaient uriner sur leurs racines, enfin sur leurs pieds.

AEV 1617-29 Cabaret-neant-enfer

C’est d’ailleurs ce qui les sauva. La fête avait lieu dans une grotte dont l’entrée était gardée par un diablotin cornu, barbichu, vêtu d’une grande cape rouge et doté d’une impressionnante fourche à trois dents.

- Comment est l’ambiance à l’intérieur ? demanda Bouleau premier.

- Y hêtre ou ne pas y hêtre, là n’est pas la question, répondit le vigile. Elle est du feu de Dieu, si je puis dire, l’ambiance. Mais je ne laisse entrer que les grands secs.

- Mais ce n’est pas de notre faute si on a les pieds mouillés ! protesta Bouleau deuxième. Des dalmatiens nous ont épicéa dessus. Allez, M’sieu, S’iouplaît !

- N’insistez pas, il y a peu de chances que je tremble même devant des menaces ! Arrêtez de me faire du charme, je ne cèdrerai pas. De toute façon, vous pourrez remercier les dalmatiens au retour. C’est d’enfer là-dedans ! Il y a une atmosphère à couper à la hache ! Tous les beaux messieurs de Bois doré ont été très vite abattus par les briseurs de chênes qui ne se sont pas cassé le tronc pour les transformer en rondins. Mais désolé, vieilles branches, on refoule le bois humide. Surtout quand il refoule des nougats.

- Mais quand même ! On a fait tout comme il était dit sur l’invitation : sans équivoque. Vous pouvez nous fouiller : on n’a pas d’équivoque sur nous !

- J’ai bien vu ! Rentrez chez vous, je vous dis ! Ils sont d’un con, ces damnés de la terre, aujourd’hui ! Comment ils croient qu’on l’alimente, la boule de feu qui est à l’intérieur de la planète ? Ils coupent à tous les tissus de mensonges, les coups de pub et à trèfle, ces idiots !

Alors, plus pleureurs que des saules, plus dépités que des Gaulois en Halésia, un peu pliés, beaucoup voûtés, déçus d’avoir échoué cyprès du but, Bouleau 1 et Bouleau 2 reprirent sans équivoque le chemin du retour.

Ils firent même ce que leur avait conseillé le virgilier : ils dirent merci aux dalmatiens. Lesquels se marrèrent franchement, sans aucune équivoque.


Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le 6 juin 2017
à partir de la consigne-incipit n° 338 de Pascal Perrat.

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