Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mots et images de Joe Krapov
6 mars 2018

Les collages de Jean-Emile Rabatjoie du 6 mars 2018 (3)

2018 03 06 Combien ça Delvaux, tout ça

Et combien ça Delvaux, tout ça ?

2018 03 06 Commander un buffet à la Redoute

Commander un buffet à la Redoute

2018 03 06 Complètement stones

Complètement stones !

2018 03 06 Et moi je suis le pape

Et moi je suis le pape ! (en avoir sous le bonneton)

Publicité
Publicité
5 mars 2018

"Saint-Maloter" ! A Saint-Malo le 28 février 2018 (1)

180228 Nikon 016

180228 Nikon 017

180228 Nikon 018

180228 Nikon 019
Tous les lundis je pose à Marina Bourgeoizovna la question rituelle :

- Tu saint-malotes ?

Le verbe saint-maloter signifie chez nous : mettre sa combinaison de longe-côtes dans la voiture, sortir celle-ci, emmener - ou se faire emmener par - d'autres frapadingues non frileuses qui s'en vont à Saint-Malo faire trempette dans la Manche par n'importe quelle température sur la plage du sillon où le vent vous fouette sauvagement.

A côté de ça on ne peut vraiment plus parler de masochisme à propos des ateliers d'écritures ! "C'est que du bonheur !" comme disent nos amis les sportifs.

Et en parlant de sport (?!) je vous donne en mille ce que fait Joe Krapov pendant que Madame saint-malote : il igornataffe !

Le coup de la dame en b3, tu nous le copieras, Igor-Alexandre !
Sinon merci à toi pour tout l'univers de fou(s) que tu nous fais découvrir ! 

5 mars 2018

"Saint-Maloter" ! A Saint-Malo le 28 février 2018 (2)

180228 Nikon 020

180228 Nikon 021
Il n'y aurait pas la mer on se croirait dans
"Un fortin en Dancalie" (Hugo Pratt)

180228 Nikon 023

180228 Nikon 024

5 mars 2018

"Saint-Maloter" ! A Saint-Malo le 28 février 2018 (3)

180228 Nikon 025
Cette impression de ville déserte,
ce n'est pas très souvent qu'on la perçoit à Saint-Malo !

180228 Nikon 026

180228 Nikon 027
Une rangée de chapeaux pour la reine d'Angleterre !
Jean-Emile ! Je t'ai ramené du boulot !

180228 Nikon 028

5 mars 2018

"Saint-Maloter" ! A Saint-Malo le 28 février 2018 (4)

180228 Nikon 029

180228 Nikon 030

180228 Nikon 032

180228 Nikon 035
Dépêchons-nous ! On va bientôt ne plus pouvoir déconner en public avec ces vannes-là :

- Echanger sa compagne de 30 ans contre deux de 60, il a rien compris au truc, Roger !
- En même temps, c'est peut-être pas un mauvais plan non plus !

180228 Nikon 038

Publicité
Publicité
4 mars 2018

Le quai Saint-Cyr sous la neige à Rennes le 1er mars 2018 (1)

180301 Nikon 037

180301 Nikon 040

180301 Nikon 041

180301 Nikon 043
Chic ! Chic ! Chic !

4 mars 2018

Le quai Saint-Cyr sous la neige à Rennes le 1er mars 2018 (2)

180301 Nikon 044

180301 Nikon 045

180301 Nikon 047
Se souvenir de Marguerite
Plutôt que de tante Léonie !

180301 Nikon 048

4 mars 2018

Le quai Saint-Cyr sous la neige à Rennes le 1er mars 2018 (3)

180301 Nikon 049
Une petite sieste pour finir sa nuit ?

180301 Nikon 050

180301 Nikon 052

180301 Nikon 054

4 mars 2018

Le quai Saint-Cyr sous la neige à Rennes le 1er mars 2018 (4)

180301 Nikon 055

180301 Nikon 057

180301 Nikon 058

180301 Nikon 059

3 mars 2018

ECRIRE À RIMBAUD ? 14, Carrousel

Monsieur Arthur Rimbaud
B.P. 01 au vieux cimetière 
08000 Charleville-Mézières

Mon cher Arthur

« J’avais rendez-vous, j’avais rendez-vous…
Dis-moi… Après quoi on court ? »

Carrousel 

 

DDS 496 Mary Poppins

Si comme le chantait jadis Nicoletta « ma vie est un manège » et que « ce manège tourne bien », c’est qu’il tourne en rond ! Pas question pour moi de jouer ces temps-ci les Mary Poppins et d’emmener galoper dans la nature les chevaux de bois du carrousel. Pas question de me trouver mêlé à quelque chasse à courre, j’ai trop peur de devenir le gibier dans ce monde où le trafiquant d’armes et le maffioso de tout poil mènent leur manège au grand jour, ont pignon sur rue.

D’ailleurs mon destin est semblable au tien ! Malgré ton désir de fuite tu t’es finalement retrouvé planté à Charleville-Mais-Hier où tu fais désormais office de chapiteau de cirque, où tu trônes en effigie sur la caisse du carrousel local. De mon côté, en tant que musicien épisodique, pas question de décoller, côté tournées ! A part celles qu’on s’envoie aux bars, bien sûr ! Les dates de concerts ne se bousculent pas au portillon du train fantôme. J’irai juste faire un tour à Tours en juin et sinon je suis condamné à enfourcher un renne à Rennes. A preuve l’excellent gag de l’autre jour. 

170709 Nikon 116

- Assieds-toi, j’ai reçu un coup de fil pour toi, me dit Marina B., ma préposée au téléphone fixe quand je suis le mardi au club d’échecs ou à l’atelier d’écriture. Une chorale de quinze personnes s’est montée à la Maison de quartier de Villejean. Elle s’appelle la Ritournelle et elle cherche… un guitariste !

Bon, d’accord ! Il faut savoir que j’ai déjà fait le clown là-bas de 1998 à 2008 à faire chanter « La java bleue » et « la Valse brune » à des dames aux cheveux argentés ! Recommencer ? Alors que je me suis remis à jouer aux échecs le mardi après-midi et que ces dames de « La Ritournelle » ont choisi cet horaire-là pour chanter. Choix cornélien ! Sur quel dada vais-je monter ? Dois-je refaire ce que j’ai déjà fait ?

C’est que tu ne connais pas mon bon cœur, mon cher Arthur ! Il sait quand il le veut faire se faire plus sirupeux qu’une musique de limonaire ! Qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour aller fredonner « Les Roses blanches » « Mon amant de Saint-Jean » ou « Le Tango corse » ! Mais bon, tel qu’il est, il me plaît ! Moi en général, les gens de mon voisinage, « tels qu’ils sont ils me plont », comme disent Annie Cordy et Renaud Séchan quand ils chantent ensemble.

Donc le mardi suivant je préviens mes potes d’échiquier que je ne pousserai pas le bois avec eux cet après-midi-là. C’est drôle, là où on joue, ça s’appelle « le Diapason » ! La musique me poursuit partout ! Et je me retrouve comme prévu avec des retraitées en goguette dans la salle Mandoline - ça ne s’invente pas non plus ! -. Après un rapide tour de table et une présentation du musicien à deux balles et de sa guitare à douze cordes on entame la répétition dans un désordre digne de la Yougoslavie autogestionnaire de jadis. Chacune y va de sa suggestion et la cheffe du groupe, c’est-à-dire la personne la plus malléable de la bande, accepte de commencer par « la chanson sur la Vilaine qui est si drôle ».

Chouette, me dis-je in petto. Man, tu vas mettre une nouvelle chanson drôle dans ta guitare !

- Vous la connaissez ? me demande-t-elle en me mettant sous le nez une chanson timbrée qui se chante sur l’air de « En passant par la Lorraine ».

- Si je la connais ? Et comment ! C’est moi qui l’ai écrite !

Et voilà comment on se retrouve embauché pour une autre répète le 13 mars et un concert-karaoké à la maison de retraite voisine le 14 !

- C’est pour quand, l’Olympia ?
- Tais-toi et rame, Joe Krapov !
- Mais ce n’est pas un bateau, c’est un avion dans lequel je suis monté !

A part-ça j’ai continué à lire ici et là des bouquins qui parlent de toi.

Rien à redire sur le "Rimbaud le fils" de Pierre Michon. Il est bien écrit, comme du Proust, avec l’avantage que si les phrases sont longues, le bouquin et les chapitres sont courts ! Au bout du conte on n’apprend pas grand-chose de plus.

J’ai laissé tomber les « Quatre saisons à l’hôtel de l’Univers » de Philippe Videlier. Très bien écrit, passionnant même mais c'est en fait un livre-roman-étude historique sur la ville d’Aden. On y narre, au début, quelques horreurs sur ton compte. Que tu envoyas proprement promener ta compagne-concubine-servante abyssine Mariam et surtout que tu empoisonnas un temps les chiens du voisinage qui venaient uriner sur tes sacs de café !

Désolé, mais pour moi tu n’avais pas mérité que l’on te mît au mitard pour cela ! Le café ça doit se boire très fort et ne pas être du pipi de chat. Encore moins de chien. Dans mon Pas-de-Calais natal on appelait la lavasse « chirloute » et le café de ma grand-mère dans lequel la cuillère se tenait droite toute seule tant il était costaud était baptisé « Tortosa ». Si le premier terme est avéré, je n’ai pas trouvé trace du second sur Internet.

Et donc, pour en revenir aux chiens, ce n’était que légitime défense ! Parce qu’il y en a certains, des clebs, dans le genre empoisonneurs d’existence, ils se posent un peu là, non ? Je vais encore me faire des copines avec cette phrase, tiens ! Le fan-club de Jackie Russell , par exemple !

Et enfin, à propos de Charleville et Monthermé, sache que j’ai un mal fou à trouver du temps pour enregistrer « Un clair de lune à Maubeuge » en vue de coller ce morceau sur mes photos de « ma croisière sur la Meuse » ! Peut-être vais-je confier cette ritournelle à la Ritournelle – quand ces dames auront fini de me réclamer du Michel Sardou, du Chimène Badi et du  Florent Pagny - ! Ah la la ! Savoir aimer, c’est dur ! Mais je prêche un convaincu !

En attendant comme elles m’ont un peu massacré « Je ne regrette rien », je n’ai plus aucun scrupule à faire un mauvais sort à « Mon manège à moi » pour aligner mes photos de carrousels !

Dors en paix, camarade Arthur, empereur posthume du pays de Poésie ! Sans le savoir, tu as décroché le pompon et tu continues à jamais, à cause de fous dans mon genre, à faire des tours gratuits dans la nuit pleine de ducasses de l’Internet en folie ! 



Ecrit pour le Défi du samedi n° 496 d'après cette consigne : carrousel

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 > >>
Mots et images de Joe Krapov
Publicité
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 789 005
Archives
Newsletter
Publicité