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Mots et images de Joe Krapov
video embarquee
19 janvier 2020

"Le Cauchemar" de Georges Brassens et Claude Duguet / par Olivier Trévidy



Je ne connais pas sa date d'écriture mais celle-ci a un petit air d'"Hexagone" de Renaud !

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18 janvier 2020

EN ROUE LIBRE, CA NE MANQUE PAS DE SELLE NON PLUS !

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Le gabelou arpente le sentier des douaniers. S’il trouve des gars chelous en bande ou contrebande il leur file une danse ou une contredanse. On appelle cela du grabuge et on le signale au gradé gras du bide et relou qui porte le nom de «Chef».

Seul le gabelou provençal joue du galoubet car les gabelous bretons sonnent de la bombarde comme tout bon barde qui se respecte mais pas les oreilles des autres.

Le gabelou se prend parfois pour Clark Gable ou Jean Gabin, plus rarement pour Greta Garbo mais tout le monde sont libres on fait tout qu’est-ce qu’on veule surtout si c’est de manière lâche.

En dehors de ses heures de service un gabelou peut chanter «Fanny de Laninon» avec les Gabiers d’Artimon ou acheter très cher aux enchères la gabardine d’Eddy Constantine.

Par contre, comme il est tenu au devoir de réserve, il n’a pas le droit de dénoncer comme étant de la gabegie le montant de la retraite d’un sénateur français : près de deux mille euros pour seulement six ans de mandat. Alors que lui obtient plus de points de côté que de points de retraite et qu'à force d'être sur les dents il voit reculer tous les jours l'âge pivot.

Tout comme Jacques Dutronc, le gabelou aime les filles. Surtout les filles bien galbées qui portent un galurin et boivent des galopins. Mais il se fiche de savoir si le prénom de Gorbatchev est Mikhaïl ou Iouri et ne se demande pas quel est le gabarit du viaduc de Garabit. Il connaît encore moins que moi les accords de «The Sheik of Araby» mais il sait que les Beatles ont chanté ça.

Le gabelou l’été monte le Galibier alors que ce chien félon de Ganelon préfère escalader le Canigou.

Quand le gabelou ne sait pas s’il préfère Linda ou Emmylou il les écoute chanter en duo.

La Grand-mère de Martine Aubry disait : «Quand il y a du gabeflou c’est qu’il y a un gabelou ou alors qu’il est temps d’aller chez Afflelou».

Pour gagner sa vie le galibot va au charbon, Gaby Morlay fait du ciné, Brigitte Lahaie des galipettes sur cent dix mètres.

Le général Gamelin ne jouait pas de la flûte pour débarrasser une ville du Nord de ses rats et de ses enfants.

Alors que la gabelle de Cadix a des camaïeux de velours on ne sait toujours pas si le «Gaby oh ! Gaby» de Bashung a été composé à Gembloux un jour qu’il était soûl mais ce n’est pas grave : tout le monde s’en fout.

Vous avez quelque chose d’autre à déclarer ? Oui : un ange Gabriel, une tapisserie des Gobelins, un maréchal Goebbels, un Arthur de Gobineau, un grand blond avec une chaussure noire, «La Gamberge» de Jean Yanne, «La Gambille» de Guy Béart, une viole de gambe d’avant #metoo, un putain de ta race de gloubi-boulga , un désert de Gobi lointain, un genre d’Henri Guybet, un grand bellâtre et un belou gay qui trafiquent du beluga, un gibbon du Gabon, une gerbille de Gambie et un raton-laveur.

Voilà, c’étaient les krapoveries de la semaine. Vous avez le droit de protester dans la zone de commentaires sur le mode «Tu nous la bailles gabelle, Joe Krapov !».

P.S. «Je ne suis pas un imbécile [puisque] je suis gabelou», ça le fait beaucoup moins que dans le sketch de Fernand Raynaud. 



Ecrit pour le Défi du samedi n° 594 d'après cette consigne : Gabelou

12 janvier 2020

"Il ne tient qu'à nous" à la Péniche spectacle à Rennes le 9 janvier 2020

2020 01 09 2018

Mais pourquoi est-ce qu'on y est allés si peu souvent, à la Péniche-spectacle ? Parce que c'est une pochette-surprise ?

C'est vrai que cette année où on a pris un abonnement à trois spectacles ("Swinging Boris Vian", "Mes Petites amoureuses de Rimbaud" et "Swing chic et Zazou choc", on ne verra rien de ces trois spectacles-là, la Compagnie du Pré perché étant défaillante pour raisons de santé. Bon rétablissement à Monsieur Hugues, si c'est lui qui est malade !

On a accepté les spectacles de remplacement et bien nous en a pris. Ce jeudi on a eu droit à "Il ne tient qu'à nous", un duo conteur + accordéoniste chanteuse de la Compagnie Ocus, Yann-Sylvère Le Gall et Corinne Ernoux. Un régal ! Pas d'extraits musicaux ou de vidéo à partager cependant sur Internet, vous devrez vous contenter d'une photo des deux artistes et d'un bout de la liste des morceaux restés dans la mémoire de Joe Krapov : "La Tendresse" de Bourvil, "Léo" des VRP, "Fais mois-mal Johnny" de Boris Vian / Magali Noël, "De dame et d'homme" d'André Minvielle, une chanson italienne et surtout une chanson en yiddish dont je me suis empressé de noter le titre et quelques paroles pour la retrouver sur Internet et la mettre dans ma guitare. Voyez le billet suivant et en attendant faites connaissance avec une autre facette tout aussi intéressante du talent de Corinne Ernoux :
 

22 décembre 2019

La foire aux vanités (Vanity fair)

Voilà encore une semaine où j'aurai été absent de la toile. Ca n'a aucun caractère de gravité, c'est juste que j'ai mieux vécu ailleurs, vous savez, dans ce qu'on appelle la vraie vie qui est pleine de bons moments qu'on s'abstient de raconter sur la toile ! Les robots en savent déjà trop sur notre compte !

Pas la peine de leur dire qu'on a donné un concert de chants de Noël dans une maison de retraite, qu'on a entendu avec plaisir quelques lectures de la conférence "Rions un peu avec Rimbaud" avec une déclamation par coeur du "Bateau ivre" et de trois autres poèmes à tomber par terre. Merci, sieur Emmanuel !

Pas la peine de parler de l'atelier d'écriture écourté pour cause de repas amical dans le même quartier mardi soir. Ca vous intéresse aussi, Messieurs G**gle et autres, de savoir qu'on respecte la tradition du Nord de la France et qu'on fabrique ici des gaufres flamandes à partager en famille ? Que, pendant la cuisson, on écoute ses disques des Frères Jacques ? Ca c'était mercredi. Qu'on a rejoué le jeudi le gambit écossais, ce qui est quand même assez gonflé face à un partenaire plein d'allant depuis que le Sade rennais football club est remonté à la quatrième place ? Qu'on s'est rendu le vendredi soir à un potlatch d'anniversaire au cours duquel on vous a filé une guitare dans les pattes et on vous a demandé d'accompagner une chorale improvisée qui a pondu des paroles sur l'air de "La Tristitude" d'Oldelaf ? Qu'on est revenu après à pied dans la nuit sur une route coupe-gorge située dans Rennes même (je ne dirai pas où elle se trouve ça pourrait donner des idées aux frères Rapetou du gouvernement !) ?

Qu'on est allé voir ce dimanche "Shaun le mouton" dans "La Ferme contre-attaque" à l'Arvor et qu'on y a encore été le seul à rire ? Et surtout que les autres quelques soirs libres de la semaine on a regardé sur Arte en replay les épisodes 1 à 5 de "Vanity fair", cette série anglaise adaptée du roman de William Makepeace Thackeray (qui est aussi l'auteur - on l'ignorait - des "Mémoires de Barry Lindon ") ? 

22 décembre 2019

All along the watchtower !

Donc, Vanity fair, le générique. La musique du générique. Comme elle a tourné cinq fois déjà, au rythme du "merry-go-round", dans nos oreilles, on s'en va voir, ici précisément, de quoi il s'agit. Et on est stupéfait de découvrir qu'il s'agit d'une version moderne de "All along the watchtower", une chanson de Bob Dylan de 1967, célèbre pour avoir été reprise ensuite par Jimi Hendrix.

La version de Bob Dylan :

 Celle de Jimi Hendrix : 

Et - bien entendu - celle de Neil Young (je ne peux pas m'en empêcher
et c'est d'ailleurs celle que je préfère !).



Post-scriptum : Si vous avez une liseuse et préférez le silence de la lecture
au bruit et à la fureur musicale du cinéma,
sachez que le roman de W.M. Thackeray est téléchargeable gratuitement ici.

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15 décembre 2019

Les Roses d'Ouessant

Bouclons cette série de billets musicaux en revenant aux M'A2R1 d'O douce. Je continue d'alimenter leur répertoire de chants de marins, même si, en trois années d'existence, c'est devenu une chorale de chants de marrants. Comme un des Alains (ils s'appelent tous Alain et Françoise dans cette chorale, comme dans "Ames fifties" de Souchon !) a demandé "Les Roses d'Ouessant" que certaines et certains ne connaissaient pas, je leur ai dégoté une version "chantée à ma façon" et plutôt que la version des Marins d'Iroise j'ai choisi la version bal à la papa de Dominique Moisan ! C'est trop de la balle ou du bal chez Intemporel ! 

J'ajoute cette vidéo-ci où j'ai reconnu, sans lire les commentaires, le château de la Roche-Jagu et les danseurs et danseuses du Cercle celtique de Paimpol que j'ai photographié.e.s cet été ! Vive la Bretagne ! 

9 décembre 2019

Perdu dans la brume à Rennes le 4 décembre 2019 (1)

Où es-tu passé, Joe Krapov ? Eparpillé entre tes trois groupes musicaux pour lesquels tu bosses comme un dingue ? Anéanti par ta laryngite hivernale annuelle ? Evanoui dans la brume du 4 décembre 2019 ?

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Une semaine de perdition et de déperdition pour ce blog :
tu n'as même pas songé à publier ne serait-ce qu'un lien vers cette géniale adapatation
d'une nouvelle de Marcel Aymé, "Le Passe-muraille" par Dante Desarthe !  

8 décembre 2019

Both sides the Tweed (1)

C'est une valse écossaise dont Marina B. assure le chant au sein de l'ensemble "Rond d'iao". J'ai écouté cela en public dimanche dernier au concert de la Sainte-Cécile à l'ADEC mais je n'ai pas été séduit par l'arrangement et par le son : trop d'instrumentaux, on n'entendait pas les accordéons et le saxo de la fin n'avait rien à faire là pour moi. Dommage car la voix était bien !

Je vais la mettre dans ma guitare. Je crois même que je vais envoyer la partition à un violoniste et un accordéoniste de ma connaissance avec qui je joue à l'occasion. Qui sait, j'arriverai peut-être à la faire chanter aux M'A2R1 d'O douce. En la traduisant-adaptant en français ? ;-)

Pour l'histoire et les paroles de cette chanson, vous pouvez voir ici chez Mrs Wekeep ;-)

Voici deux versions que je me permets d'appeler "de référence" :

Celle doublement dia-tonique de Florence Pinvidic et Florence Glorion ;

Celle, plus douce,  de Mary Black. 

 

On trouve aussi une version pour accordéon et violoncelle du genre virtuoses désincarné.e.s ;-)

Et une version plus "moderne" de Capercaillie.

7 décembre 2019

ANAMNESE AVUNCULAIRE

- De l’anamnèse avunculaire ? C’est nouveau, ça, Monsieur Krapov ! Ca vient de sortir ?

- Tout à fait, Docteur ! Ca m’est venu la semaine dernière ! Si je suis comme je suis, un vrai malade de la chanson, c’est la faute de mes oncles. Et ça remonte à loin.

- Racontez-moi ça un peu !

- Mon oncle Roland jouait du cor et déjà pour lui le phénomène marchait. S’il jouait du cor dans la montagne c’est parce que son oncle Charles avait inventé les cols.

- Son oncle Charles ? Ce sacré Charlemagne ? Celui qui mettait des fleurs dans sa barbe et sur sa chemise avant même le flower power, les élucubrations d’Antoine et le mauvais goût de Carlos?

- Plus près de nous c’est mon oncle Léon qui m’a offert ma première guitare. Lui chantait « Riquita », « Ramona », « La Baya » et « Les jolis soirs dans les Jardins de l’Alhambra » en se rasant le matin. Après j’ai hérité de toutes les chansons de l’oncle Georges : que des gauloiseries, des histoires de Germaine, Margot, Marinette, de gorilles en rut et de femelles qui matraquent les gendarmes à grands coups de mamelles. Dans le même genre il y avait l’oncle Bernard qui écrivait des chansons dans les cafés de Montmartre et Pigalle où il passait ses nuits à pitancher et pondre des chefs-d’œuvre.

- J’aimerais tant voir Syracuse plutôt que d’écouter les inepties de mes malades, songe le toubib qui se pose un peu las.

- Il y avait aussi l’oncle Boris, l’oncle Francis, l’oncle André, l’oncle Georgius, l’oncle Pierrot, Tonton Ricet, l’oncle Renaud, la tante Juliette et des tas d’autres. Bref, si je souffre aujourd’hui, docteur, c’est à cause de tous ces oncles qui se sont incarnés en moi.

- Pour les oncles incarnés il n’y a qu’un remède : il faut se gratter la guitare matin, midi et soir !

- Je voudrais bien ! C’est ce que je fais à longueur de temps mais depuis la semaine dernière j’ai un problème : j’voudrais bien mais j’peux point, Docteur ! J’peux plus !

- Ah bon, et pourquoi donc ?

- Je me suis découvert un nouvel oncle. Un furieux ! Un tonton farceur, un malade de la rumba du pinceau.

- Et c’est dérangeant ?

- Un peu, mon neveu ! L’oncle Eustache a tout repeint, les meubles en pichpin, la cabane à lapins et tout mon saint-frusquin ! Je suis obligé d’attendre que ma guitare sèche !

- Bon. Ne vous inquiétez pas. Je vais vous prescrire une laryngite, un gros rhume, une extinction de voix. Vous prendrez du Acapella en gélules et vous éviterez d’aller découvrir Marc Aryan ou d’autres bêtises comme ça chez votre oncle Walrus. Je crois que je vais finir par y croire vraiment à votre « anamnèse avunculaire » !
 

1 décembre 2019

Le répertoire "rétro" de Laurent Peuzé (1)

C'est bien fait pour moi ! Je n'ai qu'à sortir plus souvent !

Jeudi soir Marina Bourgeoizovna est allé écouter à la Mie mobile, un café à l'autre bout de la ville, un conteur de ses connaissances nommé Philippe Sizaire. Or ce monsieur était accompagné d'un musicien un peu dingue, Laurent Peuzé, dont les chansons, m'a-t-elle dit, m'auraient beaucoup plu.

Comme pour me faire regretter d'avantage d'avoir consacré mon temps à l'analyse d'une partie d'échecs gagnée sur le fil du rasoir, elle a ramené la liste des chansons en question, des vieilleries comme je les adore, écrites entre 1900 et 2000 par des gens éminemment légers et drôles.

Il y en a sept. Je vous publie les vidéos des trois que je ne connaissais pas et des liens vers les quatre autres. Et puis je vous présente le Monsieur, effectivement assez impayable mais que je ne manquerai pas d'aller écouter s'il repasse par ici ! 

"Mon oncle a tout repeint" par Marianne Oswald. C'est une chanson signée Jean Nohain pour les paroles et Hans Eisler pour la musique. Il en existe une version visuellement très intéressante chantée par Elizabeth Mazev accompagnée de Christian Girardot au piano.

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