Sur le chemin du travail à Rennes le 3 janvier 2014 (1)
Cessons de mentir et avouons-le : à cause du vent et de la pluie, je n'ai pas pu courir autant que je le voulais pendant ces vacances d'hiver. Aussi, le vendredi 3, jour où j'ai repris le travail, comme j'étais prêt dès avant huit heures j'ai fait le début du trajet à pied avec mon nouvel appareil photo numérique.
Sur le chemin du travail à Rennes le 3 janvier 2014 (2)
Sur le chemin du travail à Rennes le 3 janvier 2014 (3)
- On se croirait en Allemagne de l'Est, non ?
- Ca n'existe plus, Joe Krapov !
- Rien n'en est resté ?
- Si, une vieille vanne : Angela Skaslagueulenski et non : il doit y avoir des MacDo partout, même au restaurant panoramique de la Fernsehturm à Berlin !
Sur le chemin du travail à Rennes le 3 janvier 2014 (4)
Un point sur lequel il y a du mieux... (je parle des différences entre le Canon Ixus HS 220 et le Canon Ixus HS 255 que j'utilise désormais) c'est au niveau du flash, la nuit. Les petits ronds en pagaille qui faisaient tache dans le paysage ont disparu de la circulation ou de la majeure partie des photos. Et les photos prises sans flash ne sont plus aussi floues qu'avant. Du coup, je ne sais pas ce qu'il faut choisir entre ces clichés : celles avec flash, les plus sombres, sont plus proches de la réalité mais les autres me parlent aussi !
(J'ai une de ces envies de superposer les deux dans Photoshop, je ne vous dis pas, mais je n'ai pas encore repéré (ou trouvé le temps de voir) comment faire ça !).
Chez Madame Anita : Lannion le 29 décembre 2013 (1)
Chez Madame Anita : Lannion le 29 décembre 2013 (2)
Chez Madame Anita : Lannion le 29 décembre 2013 (3)
1515
C’est un champ de bataille, un terrain carré de 15 x 15 et l’on se dit que l’on pourrait se trouver à Marignan, du moins si on a quelque peu la mémoire des dates. Les Gaulois sont peut-être dans la plaine à se cogner sur le nez mais ici les belligérants ont pris soin de ne pas se fendre l’arcade sourcilière et c’est sur un plateau qu’ils ont procédé à la mise à mort du rêve de leur adversaire.
Ils ont ri, ça ne fait pas un pli comme on dit à la manille. Il y a eu rush vers les cases rouges et les fans d’anagrammes n’auront pas écouté en vain Etienne Klein qui en dispense à foison le jeudi matin sur France-Culture.
Est-ce pour blâmer les combattants qu’une béguine est venue croiser le fer, verbalement parlant, s’entend, avec l’hôte d’une guérite ?
- J’en ai ras-le bol de tes triples axels ! a-t-elle dit au taulier de ce bar à tapas qui (lui) avait pris la tête dès le premier tirage. Si tu continues comme ça, je te jette un cil !
- Va donc, hé, Joule César ! a rétorqué le gars, paisible comme le Don. Tes bas bleus sont troués, et on voit tes écrous sous ton kilt !
C’était digne de robot-cop ! Au-dehors il pleuvait, la nuit tombait et, posée sur les genoux d’une des joueuses, la petite chatte nommée Châtaigne ronronnait.
- Le scrabble, c’est du bonheur en kit ! dis-je en posant ma dernière lettre, un Y devant EN pour finir la partie et empocher, avec ce yen jeté, les douze points qui mènent à la victoire.
Avant de ramasser les lettres pour les remettre dans le sac, je photographiai le plateau de jeu. A part « SQUAME » qui paraissait incasable dans un texte poétique – ou pas -, tous les autres mots me semblaient pouvoir constituer une liste sympathique pour un exercice d’atelier d’écriture.
Ecrit à l'Atelier d'écriture de Villejean le 7 janvier 2014. La consigne était d'utiliser une quantité non déterminée de mots issus de cette partie de scrabble.