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Mots et images de Joe Krapov

27 juillet 2021

LES ÉTRANGES RÊVES DE MARCEL P. Chapitre 3, Odette Dejeux

Plus il se couchait de bonne heure et plus il s’endormait tard. Plus il passait des journées vides à jouer au salonnard snobinard et plus ses rêves étaient peuplés de personnages bien vivants, bien actifs, qu’il ne connaissait ni des lèvres ni des dents et pourtant, cette fois-ci, il aurait pu.

Elle s’appelait Odette Dejeux. Son père était le roi du bridge et il avait trouvé une martingale géniale pour gagner beaucoup d’argent à la roulette : il était chirurgien-dentiste.

C’était une blonde ravissante et à dix-neuf ans, elle avait déjà son permis de conduire et possédait sa propre voiture, une Simca Aronde 54.

Marcel P. s’étonnait beaucoup de ce qu’elle s’intéressât à lui au point de lui proposer, ce jour-là, une balade en voiture jusqu’au sommet du mont Pilate.

Il se sentait perdu dans ce cauchemar-là et comme soûlé du piapiatage insignifiant de la donzelle, tout aussi plein de vides que ses propres longues phrases.

Tantôt elle lui parlait de son grand-père qui était tombé au Chemin des Dames (cinq ans plus tôt ???), tantôt de sa tante Alphonsine qui avait triomphé au Châtelet dans le « Mikado » de Gilbert et Sullivan et dont la tournée était allée jusqu’aux Philippines. A Manille elle avait rencontré celui qui était devenu son mari, Augustin Lacrapette, un négociant richissime, tout le contraire d'un pouilleux mais barbu autant que Landru et surtout pas du tout puant comme millionnaire. Cette union faisait suite à une belle série d’échecs sentimentaux d’autant plus retentissants qu’ils étaient restés secrets, sauf pour la famille.

Odette conduisait très vite et avait tendance à se déporter sur la gauche dans les virages pendant qu’elle énumérait les ramifications de son arbre généalogique. En même temps que cela elle mâchonnait une espèce de bonbon élastique bizarre que Marcel n’avait jamais vu auparavant et avec lequel elle faisait surgir parfois, en soufflant dedans, un petit ballon rose hors de sa bouche très maquillée.

En voyant son étonnement devant cela, elle avait chantonné :
- Fraîcheur de vivre, Hollywood chewing-gum ! Mais en réalité c’est un vrai Malabar ! J’aime bien ce mot ! Pas toi, Marcel ?

- On devrait installer des ceintures de protection pour éviter les accidents dans ces voitures rapides, avait-il suggéré en retour, complètement hors sujet. La sécurité était le dada de Marcel et c’était paradoxal parce qu’il passait la majeure partie de son temps chez lui et ne sortait pour ainsi dire jamais de Paris.

Il avait d’ailleurs longtemps écarté cette idée d’un voyage en Suisse et il avait fallu que sa gouvernante, Dame Céleste A., lui annonçât tout de go qu’elle allait prendre des vacances pour qu’il se décidât à concrétiser ce projet de voyage en Suisse. Il avait ouvert des yeux en boule de loto. Comment Céleste pouvait-elle bénéficier, en 1922, de congés payés alors que ceux-ci ne seraient accordés à la populace travailleuse qu’en 1936 ?

Et cette fille qui avait fait plus de mille bornes avec son petit bolide lui vantait, entre deux récits de vie familiale, les prouesses de ses petits chevaux fiscaux, la souplesse du débrayage, les reprises du moteur, meilleures que celle d’un V8 américain.

Et justement, comme, on atteignait le sommet du Pilate et que Marcel avait décidé de s’en laver les mains de ces bizarreries, ledit moteur se mit à tousser. Odette rétrograda et emprunta un petit chemin de terre pour mettre le véhicule à l’écart de la route. Elle fit encore cent mètres en cahotant puis l’automobile stoppa, comme morte, à l’abri de tous les regards.

- Qu’est-ce qui se passe ? s’enquit le loser asthmatique.

- Ca aurait dû me tarot-der plus vite mais la jauge est à zéro !

- La jauge ? Quelle jauge ?

- Le voyant du réservoir d’essence. Il est vide. On est en panne, Marcel !

- Ah ? Et que faut-il faire dans ce cas-là ?

- Montrer qu’on est un homme !

Elle avait approché son visage du sien et vite, très goulument, elle avait collé ses lèvres contre les siennes, mordillé sa moustache, passé ses deux mains dans ses cheveux brillantinés, introduit sa langue dans sa bouche et elle tournait, tournait, suave et sucrée, autour de la sienne alors que ses yeux à lui, grands et brillants comme des billes d’un flipper affolé, ne voyaient plus que les arbres penchés du chemin forestier. Marcel était comme électrisé.

Puis elle s’était écartée de lui, lui faisant cadeau de la boulette de gomme rose qu’il avait calée entre ses molaires interloquées. Elle avait ouvert la boîte à gants, en avait sorti un petit sachet carré et brillant qu’elle lui avait tendu.

- C’est un chewing-gum ? J’ai déjà celui que tu m’as laissé ! marmonna-t-il.

Elle avait éclaté de rire et répondu :

- Déchire-le !

Pendant ce temps elle s’était penchée sur le bas ventre du gars Marcel, avait débouclé sa ceinture, déboutonné sa braguette. Et maintenant sa main s’insinuait dans son caleçon, caressait…

Caressait pas grand-chose en fait !

Deux noix de cajou molles et un canari-dicule sans aucune dureté, aspérité ni turgescence.

Marcel, lui, agonisait, balbécutiait, se comportait en nonne qui geint, estomaqué par l’audace d’Odette qu’il jugeait odieuse.

- Ben alors ? C’est tout l’effet que je te fais, Marcel ?

C’est à ce moment-là qu’il avala le chewing-gum puis lâcha, exsangue :

- Je t’en prie, laisse tomber, Odette !

- Laisser tomber ? Encore eût-il fallu pour cela que l’objet fût monté et bien monté mais ce n’est pas le cas ! répondit-elle en retirant sa main.

Puis il se réveilla en nage et sortit de la chambre pour aller pisser.

***

Quand il se recoucha il se rendormit vite et retrouva la suite de son étrange rêve. Il marchait, seul, sur la route qui descendait à Lucerne, le pantalon mal reboutonné, la cravate de travers, décoiffé, un jerrycan vide dans la main droite, en direction de la station-service qui se trouvait à mi-pente.

Plus haut sur le Pilate Odette avait remis le préservatif intact dans la boîte à gants et puis elle était sortie éclater de rire à nouveau au grand soleil.

Jeu 66 de La Licorne (femme)

C’est la première fois qu’elle se retrouvait échec et mat avec son coup de la panne, une stratégie de séduction qu’elle avait apprise sur une plage de Belgique et qui s’était toujours révélée payante jusqu’à aujourd’hui.

A vrai dire la partie n’était que nulle. Elle était pat seulement, à ne plus pouvoir bouger de la voiture tant la panne de Marcel et la révélation qu’il lui avait faite de sa préférence pour les garçons l’avaient laissée morte de rire sur le siège conducteur de l’Aronde 54.

Elle aimait faire marcher les mecs ; aussi, parce qu’il méritait bien cela en guise de punition, de se taper un kilomètre à pied avec son jerrycan, elle attendit un quart d’heure avant de remettre le moteur en marche.

En arrivant à sa hauteur, elle ralentit, baissa la vitre du passager et lui lança :

- C’est une station Esso, Marcel ! Demande-leur de mettre un tigre dans ton moteur !

Cependant, parce qu’elle n’était pas mauvaise fille et qu’elle aimait beaucoup les contrepets, elle l’attendit à la station pour récupérer son jerrycan et redescendre le z’héros du jour à Lucerne.

- Je m’en souviendrai, de ce nain jaune ! songeait-elle. Mais qu’on ne me demande pas l’impossible : je ne cajole pas les noix des mous !


Ecrit pour le Jeu n° 66 de La Licorne (Filigrane) d'après cette consigne

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26 juillet 2021

En un mot comme en cent. 14 juillet 2021, Un défilé de

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Un défilé de vaches numérotées, à ranger dans l’ordre croissant et celui qui pose la sixième carte de la rangée ramasse le troupeau !

Un défilé de hiboux hypnotiques aux couleurs fluorescentes.

Un défilé de pièces de puzzle pour faire apparaître Notre-Dame de Paris dans la nuit.

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Ca y est ! Nous sommes en vacances et ça commence par un nouveau séjour à Lannion chez Dame Anita J.

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26 juillet 2021

En un mot comme en cent. 13 juillet 2021, Aujourd'hui prouve que le sol présente quelques failles

De fait, je suis retombé dans le gouffre insensé de l’homme qui se penche sur son passé, qui ouvre son livret de famille et raconte la jeunesse de si braves garçons devenus des hommes louches que l'on voit les dimanches d’août dans les quartiers perdus rêver de poupée blonde et de remise de peine mais c’est... peine perdue !

 Je relis pour la troisième fois de ma vie « Du plus loin de l’oubli » de Patrick Modiano !

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25 juillet 2021

Choses vues à Rennes le 26 juin 2021 (1)

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Où est passé le bon vieux temps du bandeau sur l'oeil d'un des Pieds Nickelés ?

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Transformer Rennes en Burano ?

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Ah ça n' Allaire de rien mais ça change tout !

Jugez par vous-mêmes !

Dooz Kawa - Me faire la belle

Luv Resval - Cette fille

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- Mon général ! Il y a le feu à la caserne !

- Encore ? Mais il n'y a donc que le feu qui prenne à Rennes ?

25 juillet 2021

Choses vues à Rennes le 26 juin 2021 (2)

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- Ton tuyau, dans la cinquième, Loreille...
- Oui, Lardu ?
- Il était crevé !

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Personnellement j'aurais mis "démolir" avant "construire"
mais vous faites comme vous voulez !

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Une jolie fleur dans une peau de vache ?

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Une jolie vache déguisée en fleur ?

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Fusion entre les frères ennemis avant même le deuxième tour ?

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24 juillet 2021

99 DRAGONS : EXERCICES DE STYLE. 64, Citations latines

99 dragons 64 ia_0512_the-real-story-behind-st-george-and-the-dragon-final réduite- Si j’en crois votre curriculum vitae, balance le roi en regardant Georges de Lydda droit dans les yeux, vous êtes le nec plus ultra en matière de tronçonnage d’occiput ? Le primus inter pares des diplômés de dézingage de griffus ?

- Je suis en effet docteur honoris causa de l’Université de charcuterie de Lugdunum. Et j’ai toutes mes U.V. du cursus de boucherie artisanale du Colisée de Rome. Je débarrasse sur demande de tout objet de ressentiment, qu’il soit unique ou non.

- C’est très bien parce que, voyez-vous, nous autres, hic et nunc, on a un dragon sanguinaire à éliminer. J’imagine que votre prestation n’est pas gratis pro deo ? Ca nous coûtera combien, grosso modo ?

- Le montant est inscrit sur cette facture.

- Ah oui ! Quand même ! Ca fait cher du Deus ex machina, votre entreprise de dératisation ! La conversion de tout mon peuple à votre religion, ce n’est pas rien !

- Il est normal que chacun paie de sa personne. Vous êtes en guerre. Votre populace va avoir son lot de panem et de circenses : je leur offre un spectacle de cirque en vous tirant de la panade. Je vous débarrasse qui plus est d’une persona non grata et c’est moi qui prend tous les risques. Tel est le pretium doloris !

- La douloureuse est très précise, en effet !

- Si vous aviez eu une armée correcte commandée par un capitaine ad hoc, vous auriez pu le dégommer sans faire appel à moi, ce dragon !

- Ce n’est pas auprès de vous que je vais faire mon mea culpa. Voilà, je contresigne. Allez faire votre sale besogne. La bête est au pied des remparts Sud, extra muros, dans le champ du père Manganate.

***

99 dragons 64 st-george-and-the-dragon-louise-udovichLe dragon faisait bien, in extenso, dix-huit mètres de long. Il ressemblait à une fourmi géante et avait un beau chapeau sur la tête. Un insecte carnivore gigantesque qui bouffait brebis, agneaux, moutons, béliers et tous les animaux ejusdem farinae, id est nourris aux farines animales, y compris les vaches folles qui meuglent « Habemus papam !» quand elles voient s’élever la fumée blanche des locomotives qui peuplent leurs rêves emplis de civilisations futuristes.

Un insecte devenu obèse à force de boulotter, du genre qui tangue à chaque pas, qui fluctuat nec mergitur mais c’est tout juste, Auguste ! Un bestiau pas très longiligne, juché sur un vélo instable avec un maillot Festina lente, qui se hâte lentement vers le wagon–restaurant des rêves bovins précédemment évoqués.

Le vulgum pecus s’enfuit à la vue de ce monstre couillu car « duos habet et bene pendentes » et, de facto, comme a écrit le grand fabuliste Jacobus Chiracus dans son traité « Abracadabrantescus pschitt pschittum », « quand ça lui en touche une sans faire bouger l’autre », ça fait un bruit abominable qui fait se barrer sine die même les durs d’oreille. Et je ne vous parle pas de son odeur, un parfum sui generis qui dissuade tout un chacun de réclamer un référendum sur la nécessité ou non de jouer « Oedipus rex » au sauna.

Mais quid, ce jour ? Voici un homme plus blanc que blanc – Ecce homo ! – qui s’avance sans se pincer le nez en direction de Brutus – dans cette version le dragon s’appelle Brutus - , sans péter de trouille, une espèce d’inconscient qui semble ne pas connaître ni « memento mori », ni « vulnerant omnes ultima necat » (Souviens-toi que tu es mortel, que toutes les heures blessent et que la dernière tue !). Un gars qui a du courage dans son vademecum ?

Que vient dégoiser ici cette vox clamans in deserto ? Brutus écoute le fourbi urbi et orbi de ce mal dégourdi. O sancta simplicitas ! Qu’est-ce qu’il me veut donc, lou saint-Ravi de la crèche ?

- Vade retro, Satanas, ! Sursum corda ! (Casse-toi, pauv’con, ou j’te fais traverser la rue haut les cœurs !).

99 dragons 64saint-georges-combattant-le-dragon-originalStricto sensu, Brutus qui n’a pas fait latin 3e langue n’entrave que couic au baratin de cuisine du gonze mais il comprend bien l’esprit « asinus asinum fricat » de la diatribe.

- Je vais frotter cet âne et lui tirer les oreilles ! menace l’importun.

- Si vis pacem, para bellum ! Si tu cherches la castagne, dis-toi bien que je ne vais pas te foutre la paix !

- Je vais t’envoyer dans le sanctus sanctorum ! Qui bene amat, bene castigat !

- Et moi tu vas voir comme j’aime bien sortir de mes aragonds pour t’encoller une pastille !

Et puis, parce qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil (nihil novi sub sole), parce que bis repetita placent (vous vous êtes déjà envoyé soixante-trois fois le film mais une petite redif ne fait jamais de mal), parce que le lieu n’est pas ici du ne varietur mais qu’au contraire l’heure est celle du mutatis mutandis, (parce qu’on ne prône pas ici les valeurs de l’immuable mais au contraire le plaisir induit par le changement d’herbage qui réjouit les dévots), parce que Saint-Georges et le dragon n’ont visiblement pas le même modus vivendi (ils ont des avis divergents sur le tempo du concerto RV 315 de Vivaldi surtout quand c’est Nigel Kennedy qui mouline) arrive le moment tant attendu où l’action prime sur les mots.

2d34b88c633df5fd31b13cf5dcb3dc4e--st-geroge-san-jorgeLe légionnaire déloge manu militari le squatter de Libye : d’un méchant coup de lance dans le poitrail (il lui met son pilum dans le sternum comme on dit chez René Goscinnix) il l’envoie ad patres en étalant sa science des latines sentences par-dessus le silence de la bête crevée dont redouble d’un coup l’horrible pestilence.

- Veni, vidi, vici ! Vae victis ! In cauda venenum. Sic transit gloria mundi. Amen ! De profundis. (Je suis viendu, je t’a vu, j’t’a mis mon pied au cul, j’porte malheur aux vaincus, je suis comme un scorpion, j’ai du poison dans la queue et si Gloria Lasso a tué ses treize maris elle a fini un jour comme ça qu’elle a péri elle aussi. Mes propos ne sont pas très amènes mais ils ne manquent cependant pas de profondeur).

Puis, se tournant vers la populace :

- Et maintenant, amis, buvons ! (Nunc est bibendum, amici ! In vino veritas, Bonum vinum laetifiat cor homini ! Et vice-versa ! (La vérité est dans le vin, le bon vin réjouit le cœur de l’homme et lycée de Versailles : l’honnête homme a à cœur de boire du bon vin). Carpe diem et lapin noctem ! (Finis tes histoires en queue de poisson le jour et tu deviendras chaud lapin la nuit !).

23 juillet 2021

Au Musée Manoli à La Richardais (Ille-et-Vilaine) le 3 juillet 2021 (2)

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22 juillet 2021

Au Musée Manoli à La Richardais (Ille-et-Vilaine) le 3 juillet 2021 (1)

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21 juillet 2021

En un mot comme en cent. 12 juillet. Aujourd'hui prouve que le sol remue

Tu m’étonnes qu’il remue, le sol, depuis quinze jours ! On est coincés entre deux chantiers, les jeunes voisins qui ont fait démolir, à coup de masse et de marteau-piqueur, leur garage mitoyen à notre cour pour le faire rebâtir et, de l’autre côté de la rue, la construction d’une annexe à ce qui était une succursale de banque et sera un commerce bio !

Et en plus aujourd’hui, au menu, il y a pelleteuse et engueulades !

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20 juillet 2021

En un mot comme en cent. 11 juillet 2021, Aujourd'hui prouve que j'ai aussi les pieds sur terre

Une preuve que j’ai aussi les pieds sur terre : même sans agenda, j’oublie rarement voire même jamais mes rendez-vous. Aujourd’hui c’est celui du Club des 5. J’ai demandé à l’accordéoniste d’amener «La Vie en rose», «Mon amie la rose» et «L’Important c’est la rose».

Je lui ai fabriqué la partition de «Au bois de mon cœur» de Brassens.

Mais pour «Je veux aller à Tahiti» dont il m’a demandé d’écrire la partoche, je vais peut-être m’abstenir d’avoir les pieds sur terre… et faire semblant d’avoir oublié ! ;-) 

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