Un air d'Italie à Clisson (Loire-Atlantique) le 13 février 2022 (1)
Nous sommes ici à Clisson, au sud de Nantes ou à Gétigné, dans le domaine de La Garenne Lemot.
Imaginez-vous en Toscane et vous aurez fait l'économie du long voyage vers l'Italie !
Nous sommes ici à Clisson, au sud de Nantes ou à Gétigné, dans le domaine de La Garenne Lemot.
Imaginez-vous en Toscane et vous aurez fait l'économie du long voyage vers l'Italie !
Coup de génie à petite échelle : sur la lancée de « A Limerzel » j’ai ressorti « Les Filles des Forges », « Déjà mal mariée » et « Où est passée ma femme ?». Ca permet à l’accordéoniste et au violoniste de jouer sans trop de complexités. En suite de quoi on peut reprendre « La Tendresse » de Bourvil avec la guitare seule et les voix de toutes et tous.
Quel boulot c’est, chef de choeurs !
***
Si elle est mentionnée sur Internet, la chanson "Où est passée ma femme ?"n'y figure ni sous forme de vidéo, ni sous forme de fichier son et on n'en trouve pas les paroles qui valent pourtant leur jus. Je répare en partie cet oubli pour le cas où ça intéresserait des musicien·ne·s.
Où_est_passée_ma_femme_(à deux_voix)
OÙ EST PASSÉE MA FEMME ? – Trad.
1
Où est passée ma femme mes chers amis ?
Où est passée ma femme à votre avis ?
(Bisser ces deux lignes)
Elle est de chez les moines dondaine dondon
Elle est de chez les moines dans leur maison
(Bisser ces deux lignes)
2
Que fait elle chez les moines mes chers amis ?
Que fait elle chez les moines à votre avis ?
(Bisser ces deux lignes)
Ell’ lave la vaisselle dondaine et dondon
Ell’ lave la vaisselle de ces garçons
(Bisser ces deux lignes)
3
Et quand reviendra-t-elle mes chers amis ?
Et quand reviendra-t-elle à votre avis ?
(Bisser ces deux lignes)
Ell’ reviendra dimanche dondaine dondon
Ell’ reviendra dimanche à la maison
(Bisser ces deux lignes)
4
Et que rapportera-t-elle mes chers amis ?
Et que rapportera-t-elle à votre avis ?
(Bisser ces deux lignes)
Elle rapport’ra des cornes dondaine dondon
Elle rapport’ra des cornes à la maison
(Bisser ces deux lignes)
5
Que ferons-nous d’ces cornes mes chers amis ?
Que ferons-nous d’ces cornes à votre avis ?
(Bisser ces deux lignes)
Les mettrons à la porte dondaine dondon
Les mettrons à la porte de la maison
(Bisser ces deux lignes)
6
Mais que dira le monde mes chers amis ?
Mais que dira le monde à votre avis ?
(Bisser ces deux lignes)
Dira c’est la demeure dondaine dondon
Dira c’est la demeure du cornichon
(Bisser ces deux lignes)
- Amalia ! Amalia ! Qu’est che qué ch’est tou as fichou avec lé carnet des mots dé pache ? Yé né lé trouvo plous !
- Ch’ai pas touché tes affaires, Pablito !
- Et ch’est quoi lé mot dé pache dé l’ordinator ? Ché mé souviens plous !
- Tou mé l’as chamais dite, qué tou dis cha doit rechter oune chécrète, même por bibi. Qué tou n’as pas bisouane del controule parentale. Qué yé té soupchonne dou coup d’aller chour des chites cochonnes !
- Qué cha commence par oune « sch » et qué cha ché manche, yé mé rappelle !
- Chauchiche ? Choucroute ? Chalchifi ?
- Qué ch’est vert auchi !
- Flageolets ? Espinaches ? La chalate ?
- Oui ! Qué ch’est les pétites cherbes qué tou mets dans la chalate !
- Yé vois pas ?
- Qué ch’est auchi lé titre d’oune opérette avec trois hommes nous chour la schène ? Qué ch’est lé compliche dé Marchel Proucht qui a écrit la mousique dé ché trouc ! Reynaldo Hahn !
- Hé Pablito, cha chouffit ton yeu des mille euros ! Qué y’ai ma couichine à préparar !
- Qu’est-che tou fais de bon ?
- Des « accras de morue à la ciboulette » !
- Shibboleth ! Lé voilà lé mot dé pache que yo cherchais ! D’ailleurs y’ai rétrouvé moun carnette.
- ...
- Qu’il était tellement bien ranché à cha plache qué yé lé voyais plous !
Ecrit pour le Défi du samedi n° 702 d'après cette consigne : Shibboleth
Moi, quand on me donne des documents, je les partage. C'est un plan qui va intéresser les Berrichons ! ;-)
Jacques Martel – Jeu nouviau… opinions d’un paysan du Berry
Dans n’un ch’tit bourg, entér’ nos s'mences,
Noute ch’tel pis l’grain récolté,
J’pernons pas l’moindrement d’vacances
Soment j’ons d’quoi ri tout l’été.
Ceux gens d’Paris qu’on rin en tête,
Il’ont inventé du nouviau ;
I s’amusont - moi j’trouve ça bête -
D’én rondelle qu’il appelont Yo-yo.
C’est comme qui dirait queuque bobine
Anque un bout d’ficelle long comme ça
Qui s’déroule, pis qui s’entorvine
Sans s’arrêter, du r’vient pis du r’va
Et j’te renvoye et j’te ramène
La grand' fumelle et pis l’drôl’tiau….
L’pé, la mé, l’cousin, la marraine,
Toute la famille a tint l’Yo-yo.
En yeu l’vant, drès l’matin ça c’mmence,
I’s s’eccupont pus du journal
Du govarnement ni d’la France
I’s v’lont pas voir que ça va mal.
Pour l’histoire de la politique
I’s disont : « C’te fois, j’ons Herriot,
Qu’est su’ la port’ de la boutique.
Hardi, faisons marcher l’yo-yo ! »
I s’doutont pas qu’là-bas en Suisse
Anque yeu manié’ d’désarmement
D'vieuill’s dettes et pis tout’ la police
On s’fout d’nous d’pis un bon moment.
Moi j’crés qu’en guise de conférence
Pis d’paroles à plein tombériau
I’ passont l’pus clair des séances
A fé’ des bonnes parties de Yo-yo.
C’est un malheur ! Moi j’fais ma vigne,
Mes terres... j’ai deux vaches, un cochon,
En’ vieuille bourrique, èn’ femme qui r’chigne
Et pis qui m’traite de cornichon...
J'vais, ène fois l'an, à l’assemblée,
J’bois, j’joue un peu... pique su’ carriau
Mais j’ai pas la çarvelle fêlée
Au point d’fé’ marcher un Yo-yo.
Nu-tête, anvec des grand’ culottes
Toute la jornée on voit des gâs
Suiv’ des fumelles qu’ont, dans yeux cottes
Un ch’tit cu bridé pis point d’bas...
On t’les guettrait dans la bouch’ture
J’crès qu’on les trouv’rait d'un mouciau.
En r’venant, l’roug’ su’ la figure
I’s diraient p’têt’ ben qu’ c’est l’Yo-yo.
Ca l’empêch’ pas les gens des villes
De s’vanter pasqu’il' ont des sous,
Pis d’nous prend’ pour des imbiciles,
Vu qu’j’ons jamais sorti d’cheux nous.
Ca s’crét malin du fait qu’ça bouge...
Mon champ d’treuf’ incarnat si biau
I s’figuront qu’c’est la Mer Rouge,
Dame ! I’s connaissont que l’Yo-yo.
Au fond, c’est pt’ête un bien. La preuve :
Tout l’temps qu’i’s viront l’truc en bois
I s’avisont pas qu’on manœuvre
Pour un cass’ment d’gueule promier choix.
Malgré qu’l’impôt i’ les domine
I v’lont pas voir qu’i’s sont dans l’siau,
Qu’on les roul’, qu’on les embobine...
Pis qu’c’est eux qui sarvont d’Yo-yo !
On peut entendre ce monologue, enregistré par son auteur lui- même, ici :
http://www.tsf36.fr/nouviau.mp3
et en apprendre un peu plus là :
N.B. Ce document appartenait au grand-père paternel de Marina B.
Journée de remerciement des pieds. Ils permettent de courir des 4 et 6 kilomètres en courant, d’aller au marché des Lices ou à la Maison de quartier de Villejean et surtout au Diapason où l’on voit parfois des joueurs d’échecs s’y prendre… comme des pieds !
De l’eau et du café. Et jusqu’à plus soif les positions compliquées du tournoi d’échec sde Wijk-an-zee (Tata Steel). Heureusement qu’on a les vidéos de Marc Quenehen pour nous expliquer lumineusement le truc. J’en regarderais jusqu’à plus soif si je ne craignais de devenir dingue !