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Mots et images de Joe Krapov

11 avril 2023

Le Carnaval du Blosne à Rennes en mars 1998 (3)

2023-04-08 - Nikon 148

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11 avril 2023

Le Carnaval du Blosne à Rennes en mars 1998 (4)

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10 avril 2023

Le Carnaval du Blosne à Rennes en mars 1998 (1)

Avant de me lancer dans un grand marathon culinaire et familial - week-end de Pâques oblige ! - j'ai pris le temps samedi dernier de numériser par rephotographie trois boîtes de diapos et deux pochettes de négatifs noir et blanc.

Voici une première partie du résultat, la boîte de diapositives D 98 07 consacrée au carnaval du Blosne, un quartier populaire au Sud de Rennes où j'allais, à l'époque, prendre des photos de cette manifestation. De cette première boîte j'avais tiré cinq agrandissements mais je m'aperçois ce jour que l'ensemble des portraits est d'une bonne qualité. Si quelqu'un·e n'est pas d'accord avec le renflement de mes chevilles dû à cette affirmation, qu'il ou elle le dise en commentaires, ça ne changera rien à mon avis que je partage avec moi-même. LOL ! 

2023-04-08 - Nikon 137

2023-04-08 - Nikon 138

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2023-04-08 - Nikon 140

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10 avril 2023

Le Carnaval du Blosne à Rennes en mars 1998 (2)

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9 avril 2023

Petits travaux d'art et de lézard du mercredi 5 avril 2023

Boire trop de café 2

Saint-Malo

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9 avril 2023

Petits travaux d'art et de lézard du mercredi 29 mars 2023

Landry 2

Calligramme de la main 2

Calligramme de la main

Auriculaire ! Majeur ! Annulaire !
Ce jour je vous mets à l'index et si je vais parfois déjeuner sur le pouce je ne fais jamais rien les doigts dans le nez.
Maîtriser demande un effort, une continuité et de la même manière que l'on jette l'éponge, je ne passerai pas la main !

8 avril 2023

ÇA N'A PAS TRAÎNÉ !

Dès l’incipit, je m’écriai, tout en pestant :

- Sapristi ! Comment cela ?! Pas de trace d’un féminin pour « sacripant » ? Elles sont passées à la trappe, ces sacrées traîtresses à appas si chères à l’oncle Georges ? Tous les coups en douce des Sainte-Nitouche à nattes ne vaudraient pas tripette ? Quid de la parité en matière de piraterie ? Diane la chasseresse et ses parentes n’auraient qu’une seule corde à leur arc ? 

DDS 762 Fifi Brindacier

C’est vrai ! Qu’est-ce que c’est encore que ce mauvais trip ? Elles se sont carapatées où les Fifi Brindacier, Lucy van Pelt et la Léna de Pim Pam Poum ? Elles jouent à la crapette dans la petite maison dans la prairie ? Elles font sagement de la pâtisserie, du pain d’épices et des crêpes puis nettoient les moules à tarte au Paic citron ? Elles font (de la) tapisserie puis elles battent les tapis et les carpettes ? Quel épatant tableau mais, par pitié, quel imbuvable pastis à la mode très Ille-et-Rance Travail Famille Patrie vous nous proposez-là !

Pendant ce temps les Patrice, les Eric, les Ernest et les Hippolyte accapareraient pour eux seuls les rôles des pieds nickelés qui patinent, des trouble-fêtes qui ricanent et qui tirent à la sarbacane, des sacrés garnements qui opèrent des rapines, volent le raisin et les tapas dans la cuisine, s’étripent, se traitent de tapette puis se tirent en traçant comme des lapins quand tante Patricia demande qui lui a fait la crasse de pisser sur son massif de pensées ?

Quelquefois les nièces aussi sont saisies d’une envie pressante ! M’est avis qu’Anna, Aricie, Tina et Rita ont elles aussi plus d’un tour dans leur sac. Peut-être sont-elles juste plus aptes que les trépanés du bulbe à testostérone pour dissimuler leurs caprices, cacher sous une carapace de train-train serein leur capacité à faire des bêtises, à licher le picrate en douce ou à voler des nippes au Prisu !

Il apparaîtrait bien étrange aux lecteurs et lectrices de la comtesse de Ségur de l’égalité hommes-femmes qu’aucune petite fille modèle ne tirât jamais la langue aux bons petits diables, ne se payât une pinte de bon sang en commettant force farces, ne rendît la monnaie de sa pièce au cousin à crête de punk, ne s’étripât avec sa pire ennemie, ne se montrât crispante pour son amoureux transi, ne fût capable de coups de patte ou de griffes.

Il faudrait être spartiate ou sacristain – encore un mot sans féminin ! - pour regarder comme du haut de la roche tarpéienne le monde en crise et faire semblant, sans cesse racée et toujours riante, de ne pas voir l’horreur des mercenaires de Wagner qui tapinent dans le craspec, de snober la rapacité des milliardaires et les exercices circassiens de leurs valets zacravates.

Pour danser sur le cratère du volcan, y a-t-il plus habile qu’une Isadora Duncan ?

***

Voilà, j’ai terminé ! Je n’ai pas été rapiat pour ma part. L’air de rien, en passant, j’ai quand même truffé, sans que ça ne fasse trop prise de tête, ce satané pensum hebdomadaire de quatre-vingts anagrammes du mot « sacripante » !

Voilà, cher Monsieur Ponge, ô Francis, mon parrain, tout le parti que j’ai pu tirer du sacripant !

Je suis bien conscient que mon écrit n’est pas la panacée, que vous n’entrerez pas en transe à sa lecture et que je vous offre peut-être cette semaine une bien pâle pitance tardivement sortie de mon crâne d’oeuf. D’autres participant·e·s feront sans doute, certainement même, mieux que moi. Pour cette raison-là je ne serinerai pas que la consigne n’était pas inspirante. Simplement, en toute sérénité, je proclamerai que, pour moi seul peut-être, « Sacripant » est un mauvais sujet !

DDS 762 Katzenjammer Kids [Knerr] 021 - Il a l'oeil
Ecrit pour le Défi du samedi n° 762 d'après cette consigne : sacripant

7 avril 2023

H. P.

Bon, c'est l'histoire d'un petit bonhomme qui porte un prénom ridicule et un nom de légume pas très bien orthographié et en plus de ça, histoire de mettre toutes les chances de son côté, il est belge !

Mais comme il a des petites cellules grises qui travaillent bien il a vite fait de s'acheter un chapeau melon et de se laisser pousser une petite moustache élégante en vue de se fondre dans le milieu ambiant, à savoir l'Angleterre de juste avant et juste après la deuxième guerre mondiale.

Alors comme il est détective on vient lui soumettre des cas criminels invraisemblables comme des cadavres qu'on retrouve dans la bibliothèque du voisin d'en face, des meurtres qui ont lieu dans un train parti de A à 8 h 47 et qui roule à la vitesse de 90 km heure à la rencontre d'une micheline partie de B à 9 h 12, qui ne fait que du 75 à l'heure et il faut calculer à quel endroit du passé la victime à justifié le fait d'avoir été transpercée de 12 coups de couteau et j'oublie le cas le plus compliqué de tous, le mien, car je me suis tellement emberlificoté dans mon délire que j'ai oublié ce que je disais dans le début de ma phrase - à la relecture, c’est bon je peux m’arrêter là et mettre un point.

Et au bout du compte (conte ?) l'autre mystère non résolu est quand même bien celui de la vie affective et sexuelle de ce personnage d'Hercule Poirot que sa génitrice, Dame Agatha Christie, aurait quand même pu acoquiner avec l'autre esseulée de Miss Marple dans un éventuel « Partouze sur le Nil » ou un affriolant « La Médaille d’or du kamasûtra ».

AEV 2223-26 JP - Agatha et Poirot

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 4 avril 2023

d'après la consigne AEV 2223-26 ci-dessous

7 avril 2023

UNE CHANSON

Bon, c'est un type qui se promène sur une grande avenue à Paris et qui rencontre une fille pas mal avec laquelle il engage la conversation, ayant dans l'idée d'obtenir son 06 et plus si affinités.

Mais la fille ne lui file pas son 06 vu qu'on est dans les années 1970 et que le téléphone portable, le métavers, Tinder, Meetic et Youtube n'existent pas encore.

Alors comme c'est quand même une période plutôt cool avec ambiance musicale Flower Power, Beatles, Rolling Stones, festival de Woodstock et tout ça elle emmène le gars écouter des potes à elle qui jouent de la gratte dans une cave des Champs-Élysées.

Et on se demande bien ce qu’il pouvait fumer à l'époque, Joe Dassin, parce que pour écouter de la vraie bonne musique dans des caves, je suis désolé, mais c'était à Saint-Germain-des-Prés qu'il fallait aller, même s'il n'y avait plus d'après là-bas et pas encore d’after. 

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 4 avril 2023

d'après la consigne AEV 2223-26 ci-dessous

6 avril 2023

LE P.

Bon c'est une dame russe ou ukrainienne qui s'appelle Ferratovski et qui promène son bébé sur le port d’Odessa.

Mais c'est déjà le souk là-bas en ce début de 20e siècle et il paraît qu'il y a un soulèvement à bord d'un des bateaux.

Alors le tzar a envoyé la troupe qui tire dans le tas de badauds un peu comme de nos jours on fait à Sainte-Soline pour des histoires de flotte là aussi.

Et malheureusement la pauvre Madame Ferratovski se prend une balle en pleine poitrine, s'écroule en haut des marches et elle lâche le landau du petit Ivan - devenu adulte celui-ci fera le récit en chanson de cet événement – qui dévale sous les yeux ébahis d'un nommé Eisenstein les escaliers qui le mènent au pied de la passerelle du cuirassé Potemkine. 

Pondu à l'Atelier d'écriture de Villejean le mardi 4 avril 2023

d'après la consigne AEV 2223-26 ci-dessous

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