CONSIGNE D'ÉCRITURE 2223-20 DU 14 FÉVRIER 2023 A L'ATELIER DE VILLEJEAN
Pif le chien
Ce personnage de bandes dessinées, né en 1948, a sévi auprès de plusieurs générations d’enfants sous forme d’histoires illustrées publiées dans le journal "L'Humanité" puis dans l'hebdomadaire "Vaillant" qui deviendra par la suite "Pif-gadget".
Cela est raconté assez bien ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pif_le_chien
Nous nous intéressons aujourd’hui aux couvertures du mensuel qui publia les aventures de ce chien anthropomorphe entre 1950 et 1967.
Ce que vit ce toutou d’une famille de prolétaires lambda – César, Agathe, leur fils Doudou, leur chat Hercule, n’est pas très différent de nos propres expériences humaines.
En vous inspirant d’un de ces douze dessins, racontez ou imaginez la même mésaventure survenant à un être humain ou à vous-même.
***
La maison de quartier de Villejean étant fermée en raison des vacances scolaires, cette consigne d’écriture en ligne vaut pour les deux semaines à venir, vous pouvez donc envoyer plusieurs contributions si vous êtes inspiré.e
Un autre sujet d’écriture alternatif : racontez votre rapport actuel avec une bande dessinée lue dans votre enfance.
Une expérience de grand vent |
Il y a du sport derrière l'écran |
La pratique d'un instrument de musique |
Un après-midi à la patinoire |
Une journée rien que pour vous ! |
Etes-vous "chat" ou "chien" ? |
Une partie de pêche |
Se frotter au danger |
Écologiste ou pas ? |
L'amour des arbres |
Rue du Dr Francis Joly à Rennes le dimanche 12 février 2023 (1)
Trois heures de marche ce dimanche à retrouver une ambiance "Rennes en délires" avec ces affiches de lendemain de manif, du soleil sur les graffs du boulevard du Colombier et diverses petites choses vues dans cette rue du Dr Francis Joly que je fréquente peu. On est derrière le Colombier, dans une rue qui part en oblique et qui va rejoindre le boulevard de la T.A. (La Tour d'Auvergene) au pont de Nantes.
Choses vues à Rennes le 11 février 2023 et un peu avant (1)
Je le clame haut et fort : je suis solidaire des manifestants et des grévistes... mais pas de leur orthographe !
Vu sur le campus de Beaulieu à Rennes !
Tøut à fait d'accørd avec vøus, Ølaf, Ølga, Ølivier, Ømar, Ødette, Ønésime et Øscar !
Voilà qui est clair ! Le plus angoissant dans l'histoire c'est que je ne sais pas si Marina B. m'aimera encore quand j'aurai 64 ans !
Choses vues à Rennes le 11 février 2023 et un peu avant (2)
DES CAFOUGNETTES !
Je ne suis pas ici pour raconter ma vie mais… il m’arrive, une fois par semaine à peu près, de tenir le rôle d’animateur d’atelier d’écriture.
Cela apporte beaucoup de plaisir et de surprises mais le jour où j’ai demandé à mes écrivantes de raconter Noël en n’utilisant que des mots féminins - et donc sans parler de barbecue ! - je me suis aperçu que je m’adressais en fait, depuis toutes ces années, au fan-club de Sandrine Rousseau !
C’est pourquoi je tiens à signaler que le texte ci-dessous n’est pas de mon cru. Il émane d’un certain Patrick Modianeau. A lui d’assumer les risques qu’il prend !
« Tant de temps a passé que tout devient confus, que tout est confondu. Quelle femme ai-je attendue dans ce café, confiant, sachant que je n’aurais droit qu’à des confidences ?
Peut-être n’étais-je alors qu’un fou, confit en dévotion devant ces corps fragiles, incapable surtout de trouver la combinaison du coffre-fort ?
Quand je songe à ces carrefours impossibles, à ces cafouillages des sens, à ces amourachages cafardeux, à cette vie sans confort que je menais alors, j’hallucine rétrospectivement.
J’ai poussé tout ce capharnaüm dans les confins. J’ai jeté le bébé avec le couffin et le lolo du bambin, effacé ces dégoulinures de déconfiture. Je ne suis pas pour autant devenu un champion de kung-fu : je fuis tous les conflits.
En vérité, j’ai peu changé. J’ai juste camouflé, derrière un savoir-faire les choses à la légère, les questions délétères qu’on pose à ses confrères sur le sens de tout ça. Sauf que, pour des raisons qui ne regardent que moi, il m’est difficile de croire à la confraternité des individus de sexe masculin !
Parfois, sous l’effet de la chaleur torride le goudron du parking fond. Même Neil Young qui confond Elvis Presley et Johnny Rotten ne sait plus qui le King fut. Vous-même, êtes vous capable de citer le nom d’un champion de ping-pong français ? Celui de l’actrice qui joue dans King-Kong, frêle ? Que pourriez-vous dire du Sturm und Drang, du Nürburgring et des Nibelungen, du trekking finlandais ou de la circonférence de Hong-Kong la fière ?
Et voilà bien pourquoi votre barbecue flambe ! Et voilà bien pourquoi votre fille est muette ! Voilà pourquoi, Madame, votre mari fréquente autant les femmes et kiffe plus que tout votre DonQuichottisme !
Le monde a peut-être besoin de Sancho Pança comme celui-là. Ou, si ce n’est pas ça, c’est qui karatéka, c’est qui qu’a raté quoi ?
***
De fait, si j’avais participé pour ma part à cet atelier d’écriture-ci avec un texte sur le kung-fu, j’aurais simplement écrit :
« Les arts martiaux plient l’ami ! »
Houba !
Ecrit pour le Défi du samedi n° 754 d'après cette consigne : kung-fu
Le Bilan du 9 février 2023
Je ne suis pas ici pour raconter ma vie mais... ce blog est en train de devenir la neuvième roue de mon carrosse ! Est-ce le retour du soleil, le passage à février, l'excitation autour des plans foireux du gouvernement - ils sont fiers ce soir d'avoir refusé de voter le ticket de restaurant universitaire à un euro, ces détestables ! - ? Toujours est-il que je me retire de plus en plus de la sphère publique pour lire ou pour travailler à une mise en page plus régulière des textes de l'atelier d'écriture par exemple. De jouer à l'éditeur-illustrateur, ça m'enrichit, même si ça ne rapporte pas un rond.
Cela a permis, toujours, ma découverte n° 1 du jour à partir d'une image de crabe : une chronique d'Olivier Genevois, ici, qui nous emmène sur son site web "Les mots délicieusements surannés". Un plaisir d'exploration de la langue française et de ses expressions, avec de belles illustrations en supplément. Ça va resservir... à l'Atelier d'écriture, justement !
Lundi dernier, premier contact avec une bande de quatre guitaristes amateurs avancés et un mandoliniste pro. Un sympathique et forcément foutraque boeuf musical de deux heures, organisé par un végétarien, au cours duquel on a joué-chantonné "Greensleeves", "La Chanson de Prévert", un blues standard, "Les Couleurs du temps" et "L'Orange du marchand" de Gilbert Bécaud.
Je ne raffole pas de cette dernière chanson, très difficile à interpréter, du reste, surtout avec seulement une grille d'accords, mais j'avoue que la version ci-dessous a quelque chose qui décoiffe !
Je ne vous ennuie pas avec les excellentes vidéos échiquéennes de Marc Quénéhen qui publie plus vite que son nombre, ni avec Lichess.org au niveau 3 qui me sert d'entraîneur, ni avec les tournois en cours que diffuse Europe-échecs sur son site : du plaisir chronophage totalement égoïste qui n'intéresse même pas mes comparses les joueurs du jeudi. Joueurs d'échecs du jeudi = peintres du dimanche ? Ce jour d'hui, mes voisins ont disputé une partie qui a duré quatre heures ! Je suis intervenu dans leur finale et j'ai obtenu une partie nulle puis j'ai montré où les blancs avaient raté un gain immanquable. Je crois que je deviens un sale type à force d'être du genre trop bon élève et que... ça me plaît ! En même temps je leur apprends des choses et surtout on rigole bien !
Enfin j'ai terminé la journée en regardant ce soir, en très bonne compagnie, celle de Marina B., le dévédé "The Great Buster : une célébration", un documentaire sur la vie et l'oeuvre de Buster Keaton. J'ai encore mal au ventre d'avoir ri aux gags de "l'homme qui ne sourit jamais" dont je n'avais jusque-là pratiquement rien vu. Je vais écumer mes bibliothèques pour combler cette incroyable lacune !